Un test ADN confond un tueur 17 ans après

Le 24 mai 1995, une jeune fille de 17 est retrouvée assassinée dans sa baignoire d’un petit appartement à Lille, étranglée. Après 17 ans de recherche, le cauchemar vient de prendre fin pour la famille de Stéphanie Fauviaux.

Ce 24 mai 1995, Stéphanie Fauviaux 17 ans est assassinée dans son appartement, sa colocataire en rentrant découvre le corps de son amie et entend le départ du meurtrier. A l’époque seul un poil pubien est retrouvé sur les lieux, un suspect est interrogé mais aucune correspondance n’a pu être effectuée selon une source interrogée par l’AFP.17 ans plus tard l’excellente conservation de cette preuve a permis de confondre le même suspect, Lylian Legrand devenu gendarme entre temps, grâce au développement des techniques d’investigation. Lylian Legrand avait découvert le corps en compagnie de la colocataire qu’il connaissait puisqu’il était le petit ami de la sœur de cette dernière. Ce dernier a depuis constamment changé de défense mais a toujours nié les faits.

En 2007 un jeune homme avait été mis en examen pour avoir donné un faux alibi mais son ADN ne correspondait pas à celui du poil trouvé sur les lieux de l’enquête.

Encore une fois la science a permis de confondre un criminel, ce n’est pas la première fois que les techniques de conservation et de test ADN servent à identifier un criminel des décennies après.

Thomas SAINJON

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