Ils ont beau dégouter les plus sensibles d’entre vous, il n’empêche que bien des enquêtes ont été résolus grâce à eux, ce sont bien entendu les insectes.
Tas de larves
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Certaines espèces d’insectes se délectent de nectar de fleurs, ou encore de feuilles tendres. Tandis que d’autres, en revanche, préfèreront les cadavres en pleine décomposition… Malgré le dégoût que ces insectes pourront vous inspirer, ils sont néanmoins très utiles en sciences judiciaires !
Comment ça ? Et bien tout simplement en connaissant l’âge des asticots par exemple ! Grâce à cette nouvelle technique, on peut à présent calculer le jour, ou même l’heure, du décès – une information cruciale quand vient le moment de prouver la culpabilité ou l’innocence d’un suspect…
Mais le problème majeur est qu’il existe de nombreuses colonies d’insectes, toutes plus différentes les une que les autres, qui ne se développent donc pas à la même vitesse sur un corps à Miami, New York ou Montréal ! Heureusement, une entomologiste, nommée Marjolaine Giroux, a entrepris de construire une « méga-base » de données pour trois différentes régions du Québec : le Saguenay, l’Estrie et l’île de Montréal. À l’issue de cette expérience, 30 000 insectes nécrophages seront identifiés ! Ainsi, la résolution des crimes se fera de plus en plus vite !
Alexia FRANCAIS
investigationderrierelescrimes.wordpress.com 